Le nombre de médecins résident·e·s en médecine de famille va heureusement continuer à augmenter cette année et dans les prochaines années

Un docteur tien la représentation d'une famille dans ses mains.

Prenez connaissance du communiqué que nous avons envoyé aux médias le 25 avril 2024 à la suite de la publication des résultats du 2e tour du CaRMS.



COMMUNIQUÉ

Sous embargo : Vendredi, 26 avril, 2024, 7 h

Montréal, le jeudi 25 avril 2024 – La FMRQ se réjouit des résultats du jumelage pancanadien des postes de résidence en médecine, qui montrent une hausse du nombre de médecins résident·e·s qui débuteront leur formation postdoctorale le 1er juillet prochain, soit 894. Le nombre de médecins résident·e·s qui choisissent la médecine de famille au Québec est encore en légère hausse. On compte une augmentation de 17 étudiant·e·s en médecine qui ont choisi la médecine familiale par rapport à l’an dernier (458 vs 441), une hausse de 4 %.

« Nous avons de plus en plus de médecins de famille en formation postdoctorale au Québec, de soutenir le Dr Cédric Lacombe, président de la Fédération des médecins résidents du Québec (FMRQ). Et, avec les hausses marquées du nombre d’admissions en médecine (formation doctorale) annoncées par le gouvernement du Québec en 2022, la tendance ne manquera pas de s’accentuer dans l’avenir ».

Depuis 15 ans, la FMRQ a accueilli en moyenne 423 résident·e·s en médecine de famille chaque année. Cette moyenne est passée de 423 à 445 médecins résident·e·s au cours des dix dernières années et c’est maintenant 458 résident·e·s qui s’ajouteront en médecine de famille et l’effet des hausses des admissions en médecine annoncée en 2022 n’a pas encore commencé.

Bien sûr, la question des besoins en médecin dépasse celle des admissions en résidence. Comment fait-on pour garder plus longtemps nos médecins en pratique plutôt que d’observer des départs hâtifs à la retraite? Quelles sont les conditions de pratique et d’entrée en pratique qui peuvent être améliorées afin d’y attirer encore davantage la relève? Bien des choses peuvent être faites et la FMRQ en a proposé plusieurs déjà et œuvre particulièrement à la revalorisation de la médecine de famille, une spécialité qui a été fortement malmenée notamment par la classe politique au cours des dernières années.

« Mais pourquoi tant insister sur la question controversée du nombre de postes non comblés en médecine de famille et ne pas plutôt parler du fait que de plus en plus de finissant·e·s au doctorat en médecine choisissent cette spécialité. Des manchettes récentes ont répandu la fausse idée que la relève médicale choisirait « de moins en moins » la médecine de famille, alors que c’est non seulement faux, mais c’est en fait contraire à la réalité ».

Nous sommes passés de 337 entrées annuelles à la résidence en médecine de famille, en 2010, à 458 cette année. C’est une augmentation pratiquement constante de plus de 36 % en 15 ans. « Les faits sont têtus et contredisent les nombreuses affirmations alarmistes », mentionne Dr Lacombe. Pour la FMRQ, les besoins pressants de médecins dans la plupart des spécialités, dont au premier chef en médecine de famille, demeurent bien réels. Mais la FMRQ appelle à éviter les fausses conclusions tirées des statistiques du jumelage en résidence et en appelle à la prudence avant de se lancer dans des solutions improvisées qui risqueraient de défaire ce qui fonctionne déjà bien. La hausse claire et constante des admissions en résidence en médecine de famille depuis 15 ans va inévitablement aller en augmentant encore par la hausse importante du nombre d’admissions en médecine. Les gains les plus significatifs sont donc encore à venir compte tenu du temps
nécessaire pour former de futurs médecins avant leur entrée en résidence.

Certaines personnes ont tendance à mettre toutes les autres spécialités dans le même sac pour les opposer à celle de la médecine de famille, pour faire des manchettes sensationnalistes sur le nombre de postes non comblés et cela est très regrettable. Le président de la FMRQ rappelle que « si l’on croit sincèrement que la médecine de famille est une spécialité à part entière comme nous le croyons à la FMRQ, et que l’on veut en faire la promotion positivement, regardons les statistiques autrement et constatons que la médecine de famille est la spécialité la plus populaire en nombre d’admissions en résidence auprès des finissant·e·s au doctorat en médecine, et ce, de plus en plus chaque année. » La FMRQ fait le pari de voir les choses positivement plutôt que de participer à un fort malheureux discours négatif qui ferait de la médecine de famille une spécialité qui n’arrive pas à attirer la relève médicale. Les faits disent le contraire. Continuons alors à travailler à valoriser vette spécialité et cessons les discours alarmistes qui risquent de desservir tous les efforts que nous faisons pour qu’encore plus de finissant·e·s en médecine souhaitent devenir médecins de famille ».

À propos de la Fédération des médecins résidents du Québec
La Fédération des médecins résidents du Québec (fmrq.qc.ca) regroupe les associations de médecins résident·e·s des facultés de médecine des universités de Montréal, McGill, Sherbrooke et Laval et quelque 4 000 membres en formation médicale postdoctorale. Ces derniers, qui détiennent d’emblée leur doctorat en médecine, offrent des services à la population au sein de tous les établissements de santé du Québec dans le cadre de stages échelonnés sur une durée de deux à sept ans, selon les spécialités. Les médecins résident·e·s peuvent évaluer les patient∙e∙s, déterminer leur plan de traitement et leur prescrire des médicaments, pratiquer notamment des chirurgies et des accouchements, le tout selon leur spécialité et leur niveau d’avancement de la résidence.

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Source :
Dr Cédric Lacombe, président
Fédération des médecins résidents du Québec

Renseignements et entrevues :
Mme Johanne Carrier, ARP
Directrice, Communications et Affaires publiques
Fédération des médecins résidents du Québec

Cellulaire : 514 591-0502
Courriel : johanne.carrier@fmrq.qc.ca