Entre les années 60 et le milieu des années 80, les médecins résident·e·s ont mené plusieurs luttes pour améliorer leur sort sur des enjeux qui sont encore aujourd’hui d’actualité (obtenir une rémunération à la hauteur de leurs responsabilités, prévoir des limitations aux journées de travail, obtenir des congés, limiter la fréquence et la durée des gardes, etc.). Au milieu des années 80, avec l’évolution du droit du travail dont notamment l’avènement des chartes des droits et libertés de la personne, les médecins résident·e·s ont décidé de se syndiquer. Le gouvernement du Québec a énergiquement contesté cette volonté, mais les organismes administratifs chargés d’appliquer les dispositions du Code du travail ont reconnu aux médecins résident·e s le droit d’être syndiqué·e·s, un droit fondamental lié aux libertés d’association et d’expression expressément protégées par les Chartes des droits.