Que se passera-t-il si jamais les parties négociantes n’arrivaient pas à s’entendre sur le contenu d’une nouvelle entente collective?

En cas d’impasse dans la négociation, le Code du travail du Québec prévoit des dispositions spécifiques permettant l’exercice de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève. Ce droit est également protégé par les Chartes des droits. Le Code prévoit des modalités préalables avant l’exercice de la grève (vote des membres, avis et délais préalables, obligations de certains services essentiels, etc.)


L’assemblée des délégué·e·s de la FMRQ a déjà voté un plan de match comprenant des moyens de visibilité et de mobilisation avant d’en arriver à cette étape (voir Info-Négo du 19 mars 2024 ci-dessous) et les membres seront consulté·e·s avant que des moyens de pression comme la grève soient exercés et ce n’est évidemment pas notre souhait de se rendre là. Mais encore faut-il qu’une véritable volonté d’en arriver à une entente collective satisfaisante avec des demandes de part et d’autre qui soient acceptables existe. Nous en aurons une meilleure idée dès l’automne qui vient.